De l'art de la synthèse

Parce qu'on ne tire rien de bon à s'enfermer dans les extrêmes et que l'Histoire contemporaine n'est qu'une quête perpétuelle de centrisme refondateur du contrat social pré-1789 (je résume là -à peine- la pensée de Fabrice Bouthillon), j'ai moi-même décidé d'inscrire mon être tout entier dans cette démarche de réconciliation. Je m'éforce ainsi d'être "à mi-chemin" dans le plus grand nombre de compartiments de ma vie possibles.

Clac...

Par exemple, comme vous le savez, je suis bisounazi: moitié nazi, moitié bisounours. Il n'y a pas plus centriste que ça.

Mais aussi: moitié beau (mes dents et mes yeux), moitié pas beau (ma peau à la Viktor Iouchtchenko à certains endroits, et mon crâne pas symétrique)
Moitié chauve, moitié chevelu.
Moitié obsédé sexuel, moitié abstinent sexuel. A ce titre j'ai d'ailleurs quasiment en permanence une demie-molle. Il n'y a pas de hasard.
Moitié riche (voir: ma collection de whisky), moitié pauvre (voir: la température moyenne dans mon appart en hiver).
Moitié bon en drague (je suscite l'intèrêt désormais de façon "régulière".... mais attention je pars de loin), moitié totalement nul (les filles ne quittent toujours pas leurs mecs pour moi).
Moitié raffiné (come on...), moitié dirty (COME ON!!).
Moitié cool, moitié stressé.
Moitié capable d'empathie, moitié insensible à quoi que ce soit.
Moitié bon en skate (je ne suis tombé que deux fois en six mois...), moitié pas bon (... mais dès la deuxième fois je me suis cassé le bras).

A vrai dire, il n'y a guère que intelligent et drôle que je sois à 100%. Là, je refuse de transiger.

Moitié bon moitié pas bon, moitié pas cher moitié hors de prix, it's a family thing: ma soeur elle a choisi de faire commerce de ce principe.