Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Planche Qui Grince
Derniers commentaires
15 janvier 2014

Allo, Manuel?!

La course à pieds a un effet psychologique étonnant: elle légitime toutes les envies.
Car je l'ai constaté, après s'être arraché la tronche pendant 1h40, le coureur à pieds du ponant (notamment) peut devant une grande assiette pleine de frites et de steaks hachés totalement pas diététique accompagnée de plusieurs whiskies -le tout sur fond de fantasmes sexuels plus déviants les uns que les autres (you don't wanna know... mais sachez que ceux-ci impliquent souvent des gens tout à fait respectables placés pour l'occasion dans des positions dégradantes de type animales... le fameux doggstyle, mais pas que)- se trouver dans le même état psychologique que le colon juif orthodoxe lambda dans les territoires occupés. Rien à battre, j'ai le droit, je l'ai bien mérité, je fais ce que je veux.

De là à dire qu'il y a une certaine similitude entre la souffrance du coureur à pieds et celle du descendant de rescapés de la Shoah, il n'y a qu'un pas. Que -dans le climat actuel- je me garderais de franchir, vous pensez bien... Mais quand même.

Bon, pour éviter la polémique, j'aurais aussi pu dire que le coureur à pieds post-course se trouve dans le même état psychologique que le gros beauf légitimant le fait de "prendre un arrêt de travail" (concept déjà ô combien surprenant) pour une raison x ou y par le simple fait qu'il en a le droit... Voilà, si vous préférez.

Quoi qu'il en soit, dans un cas comme dans l'autre le colon juif orthodoxe et le gros beauf sont des enfoirés à titre permanent. Alors que chez le coureur, c'est juste un effet de sa course. J'espère que vous avez saisi la subtilité.
D'où d'ailleurs les expressions "comme un salaud", "comme un enfoiré" ou encore "like a motherfucker" que j'affectionne particulièrement.

Publicité
Commentaires
La Planche Qui Grince
Publicité
La Planche Qui Grince
Archives
Publicité