Holy shit! Look how I talk!

Il m'arrive encore parfois de me surprendre moi-même quand je vois comment dans le cadre de "nouvelles rencontres" je peux être peu loquace avec des gens qui ne m'inspirent pas, et en revanche extrêmement prolixe et enthousiaste avec d'autres. Et je crois que ça n'a rien à voir avec mon humeur personnelle du moment (ni même avec mon taux d'alcoolémie), mais que c'est bel et bien la personne en face de moi qui m'active, ou pas. Voilà, je suis comme le membre d'une cellule terroriste en sommeil qui attend que Allah (via YouTube) lui dise d'aller se faire sauter pour rejoindre 70 vierges (couldn't find a better example). Parce que, oui, dans l'absolu -et comme vous pouvez vous en rendre compte ici- j'ai potentiellement toujours des trucs à dire. I mean, dans la vie, ce ne sont pas les idées qui me manquent. Et je pourrais aussi par exemple passer ma vie à raconter des conneries; mais avec l'interlocuteur adéquat quoi.

Et donc, le fait que je me rende compte de cela m'en dit finalement plus sur les autres que véritablement sur moi. Dans le sens où c'est un peu comme ça que se révèlent à moi les personnes que je serai peut-être amené par la suite à placer sur ma A-list. En tout cas, l'expérience passée va dans ce sens. D'autant plus si j'ai affaire à une fille plutôt mignonne with a nice rack, that's true.

Je suis ainsi effectivement loin d'être à l'aise avec tout le monde, super chaleureux et tout. Mais c'est bien moins de la "timidité" ou je ne sais quoi qu'une sorte de retenue (tendant vers le complexe de supériorité) ne disparaissant que quand je suis en présence de quelqu'un émettant les ondes capables d'entrer en résonance chez moi (c'est beau ça...). Et là, I'm a cool guy, I'm telling you.