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La Planche Qui Grince
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18 octobre 2012

Fanch Romney

J'ai énormément (mais ENORMEMENT) de mal à décrypter (mais en fait, pas tant que ça... la suite du post va le prouver, c'est toujours la même chose) la position des gens qui trouvent toujours une raison de pleurnicher à propos d'un truc ou d'un autre, et qui -à les écouter- rendrait leur existence misérable. N'importe quoi hein: la météo, les impôts, leurs enfants, leur santé, les prix...

Alors j'ai bien compris qu'ils cherchent à ce qu'on les plaigne un maximum, soit. Mais ce que je ne comprends pas, c'est ce qu'ils retirent intellectuellement de cela. Moi, me faire passer pour un mec qui subit complètement les évènements et qui en souffre, ça me botte moyennement comme programme quoi. Je préfère largement dire que je gère et que tout est sous contrôle! C'est plus valorisant quand même. Même si ce n'est pas toujours vrai et que je peux galérer un peu parfois (personne n'est à l'abri d'une crevaison, d'un ongle cassé ou d'une panne sexuelle).
Mais je ne sais pas, je pense que ça participe grandement à instaurer en moi-même une dynamique personnelle qui me permet de mobiliser des ressources et de les utiliser à bon escient.
De plus, ça donne l'avantage non-négligeable d'être sûr de sa légitimité lorsque vient le temps d'exprimer un point de vue à propos d'une situation où justement la question du "courage", voire de la résilience, des uns et des autres est mise sur la table. A situations égales ou comparables (ce qui exclut tout cas de génocide, tsunami et éruption volcanique... je sais reconnaître les impondérables de la vie quand même), lorsque tu ne te plains jamais, c'est vachement plus facile et confortable de démonter les arguments de quelqu'un qui pleurniche tout le temps.
Et enfin surtout, ça donne un coup de boost côté ego (but do I still need that?). C'est même ça le principal effet (quasi mécanique) de la chose: avoir tellement de preuves (par défaut, pour le coup) qu'on est plus fort que les autres que cela finit par être suffisant pour nous convaincre qu'on l'est vraiment. Oui, disons le clairement, c'est la médiocrité des autres qui joue énormément dans l'avis que j'ai de moi-même! Puisque par ailleurs je n'estime pas être le meilleur de tous et admets volontiers être dépassé par Neil deGrasse Tyson et Beyoncé dans un certain nombre de domaines.


Bref, de mon point de vue (ça tombe bien, c'est moi qui écris), je ne vois pas trop comment il est possible d'avoir une bonne opinion de soi-même (let alone faire preuve d'optimisme) lorsqu'on estime que le sort et/ou Dieu et/ou les méchants s'acharne(nt) sur nous. Moi, j'ai beau penser ne pas être très chanceux (quoi que, c'est peut-être en train de switcher: j'ai chopé des tickets pour aller voir Bill Maher à L.A. sur un gros coup de chatte), je ne généralise pas ce sentiment à l'ensemble des compartiments de mon existence (et, à vrai dire, le limite à certaines rencontres féminines). Donc j'en conclus qu'en fait il y a plein de gens qui pensent être des merdes. Vous me direz, c'est bien ce qui ressort de l'actualité actuelle: tout un tas de gens pas du tout prêt à aller vivre dans les bois, obviously. Sauver le système à tout prix (why? anybody?)... Aucune vision.

SS_PR_GOP_100115republican

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