Simple questions, big ambarrassment

Il y a quelques jours, afin d'estimer la qualité de l'isolation de mon logement (peu importe dans quel cadre), on m'a demandé quel était mon budget chauffage annuel. Ne voyant pas franchement le rapport entre l'un et l'autre (puisque je chauffe -un peu- uniquement quand j'ai froid), j'ai été bien incapable de donner la moindre réponse pouvant avoir un sens pour mon interlocutrice. C'est le genre de questions pouvant paraître assez simple mais auxquelles j'éprouve souvent des difficultés à apporter des réponses vraiment élaborées. Et j'en ai recensé quelques autres que je vous livre ici, en vrac.

-T'es venu en vélo jusqu'ici?!
-Euh, ouais, ça ne m'a pas pris plus de... huit minutes.

-Ah, t'es aller New-York (ou L.A., ou S.F.....), t'as visité quoi? Quels monuments? Et quels musées?
-Hmm, j'ai marché dans les rues. Partout. Donc j'ai tout vu; mais pas "visité" (ah, si, j'ai visité le Museum d'Histoire Naturel à N.Y. en 2008).

-Eh François, c'est quoi ton moyen de contraception favori? (question très courante quand tu croises un pote dans la rue, je vous assure)
-Bah, à vrai dire, j'alterne entre le lavabo et le sopalin. J'ai pas de préférence.

-Dis moi, quel type de rasoir est-ce que tu utilises?
-Eh, ça ne se fait de dire avec quoi on se rase les burnes!

-C'est quoi la date de la dernière fois où tu as manqué un jour de boulot?
-Tu veux dire un jour de cours...? Pfiou, la fin des années 90, ça remonte!

-Allez, pause... Tu veux un café?
-Non, merci, je ne bois pas de café. Et je ne prends pas de pause non-plus.

-Alors, quoi de neuf?
-Des cadres dans mon salon, ma barbe qui pousse, un 1088ème post sur mon blog...

-Quel genre de rap tu écoutes?
-Euhh... celui avec des noirs dedans? I don't know, du rap quoi.

Franchement, à choisir, je préfère largement qu'on m'interroge sur le sens de la vie et le devenir de l'Humanité dans l'univers. That's my comfort zone, I can't help.