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La Planche Qui Grince
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19 janvier 2012

Too hot to stop*

-Il est bien connu que lorsqu'on pisse dans un rêve, on a en général un peu peur d'être en train de pisser en vrai. Et que ça a tendance à nous réveiller. En revanche, jusqu'à la nuit dernière j'ignorais que rêver d'être léché dans le cou par un chien avait le même effet "réveillant". Parce qu'on sent vraiment la langue en fait.

-Lorsque des choses nous ont tracassé pendant longtemps, même une fois le problème résolu (ou évité) il faut un bon moment pour intégrer intellectuellement que tout cela est effectivement et définitivement fini. Par exemple, moi il m'a fallu un moment après la Terminale pour vraiment vivre le fait que je ne ferai plus jamais de maths (qui, sur la fin, me gonflaient). Idem avec mes fenêtres qui pendant des années devaient être changées, qui l'ont été il y a un an et demi, mais qui peuvent encore parfois être source d'inquiétude résiduelle. Et je m'avance peut-être, mais il y des chances que les Juifs aient connu ça avec les Allemands aussi.

-Je suis féministe dans l'âme, vous le savez. Ou du moins, je crois que la question des rapports hommes/femmes (autre que sexuels) est une question qui doit continuer d'être discutée en permanence. Parce que il y a toujours des choses à dire, à corriger, à critiquer. Et que c'est comme la religion quoi: faut pas laisser ça entre les mains des seuls spécialistes sous prétexte que, grosso modo, ça irait à peu près. Ceci étant dit, les filles, il va falloir vous mettre à changer vous-mêmes vos roues de voiture en cas de crevaison! Faut arrêter de placer juste là la limite des revendications à l'égalité, en prétendant que c'est absolument hors de vos capacités. Alors que c'est pas plus dur que d'accoucher, j'en suis certain. Et pas plus sale.

-Porter plainte. Porter plainte pour que soit reconnu notre statut de victime. Ou pour obtenir une sorte de réhabilitation publique. Voilà encore un truc que je comprends très difficilement. Qu'est-ce que j'en ai à foutre que la société -par l'intermédiare de la justice- ait envers moi un regard déterminé par ce qu'il m'est arrivé? C'est con, parce que je crois n'avoir jamais été victime d'un truc sérieux. Donc on peut toujours me dire que si il m'était arrivé quelque chose de terrible, j'aurais un autre discours. Et je ne peux pas prouver que ce ne serait pas le cas, effectivement. Or j'aime bien prouver des trucs. Mais franchement, moi le mec qui me fait du tort, je règle son cas personnellement (ou pas, selon le degré de gravité). Et la reconnaissance de la société, je m'en passe bien volontier. J'ai l'habitude. That's the true essence of anarchy.
Si j'étais un rescapé du Costa Concordia par exemple, je serais content d'être vivant. Et je crois que ça me suffirait. J'irais pas emmerder ce pauvre capitaine. 

* Oui, je comptais faire un break blog aujourd'hui. Je trouvais que le post d'hier n'avait pas reçu l'accueil qu'il méritait (parce qu'il me faisait marrer... I am my number one fan), et je voulais prolonger sa durée de vie en le laissant être le "dernier post en date" un peu plus longtemps. Mais après, j'ai eu des idées. J'ai laissé Momo au repos par contre. Journée épilation.

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