Real time with François Cann

C'est sans doute parce que j'estime que plus rien de vraiment important ne peut être compromis dans ma vie que j'en suis là où j'en suis. Et ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Dans le sens où il vaut mieux ça que continuer à craindre de perdre une position que de toute façon je n'ai jamais eu (et n'aurais jamais).
En effet, puisqu'il est désormais (ouais, enfin, depuis un petit moment) acquis que ma vie se déroulera sans celle que j'aime le plus, ça me laisse libre d'à peu près tout. Ça ne veut pas dire que je vais trouver les ressources nécessaires pour faire plein de trucs super, évidemment (et loin de là), mais ça a le mérite d'être une donnée invariable qui peut-être passera à terme du statut de handicap pur et simple à celui de caractère particulier (par exemple comme la taille de mon... cerveau, entre autres). Who knows?

Quoi qu'il en soit, pour m'inquiéter il va falloir se lever de bonne heure... D'ailleurs, je m'aperçois que personne n'essaie plus trop de le faire. Ni même ne cherche à me contredire. Peut-être parce que mon "discours" est effectivement le plus sensé qu'on puisse tenir au regard de ma situation personnelle.

Bon allez, moi faut que je réfléchisse à la manière dont je peux m'y prendre pour draguer une meuf de l'ADMR que je n'ai vu qu'une seule fois (hier), et alors que j'avais un casque sur la tête (meaning, elle n'a pas pu voir comment je suis trop beau).
"Tu sais que ton milieu rural, là, ça me dit bien d'y donner un coup de main..." 
Too quick? Ok then.
"Hey, what's up girl? Would you try dating a freak?"