Nothing but a gay thang

-Ça y est, je crois que c'est officiel: j'adore écrire. Notamment lorsqu'il s'agit de développer une logique se voulant implacable ou d'établir un constat où l'irréfutable le dispute à une justesse qu'un croyant ne pourrait qualifier que d'ordre divin. Le truc par contre, c'est que quel que soit le sujet, je crains que ma prose ait une certaine tendance à tourner au foutage de gueule un peu alambiqué. Enfin, disons que c'est très facile de faire le malin quand tu sais écrire. Ce n'est même pas du jeu pour les autres d'ailleurs. A ce jeu, justement, seule la femme de ma vie parvenait à me contrer puisque elle-même était portée (enfin, aux dernières nouvelles elle l'est toujours) par une certaine conscience de savoir écrire et de pouvoir en faire un formidable levier de pouvoir. Et ne croyez pas que nous ne parlions que de troubles psychologiques, de menaces de viol et d'amour contrarié. Non, ça allait de ça -certes- à la météo ou la géographie des plages en passant par la philosophie capillaire et le cinéma. La vie quoi.
Bref, du coup, je m'amuse à écrire dans toutes et n'importe quelles situations: blog, boulot, oraisons funèbres, fatwa... Anything. And that's cool.

-Sinon, rien à voir, mais ça mérite d'être abordé ici: y a t-il une quelconque conclusion à tirer du fait que aujourd'hui dans le rap on en soit arrivé à ce que la question de l'authenticité des uns et des autres se cristallise autour du fait qu'ils portent des jeans baggy ou des "skinny" jeans (des jeans plus serrés, dirons nous, considérés comme une véritable dégénérescence par pas mal de monde)? I'm just asking, really.
En fait, perso, je trouve ça plutôt drôle. Genre, ça reste léger. Et je préfère ça à des querelles de pseudo puristes qui vont finir par vouloir définir comment un disque de rap doit sonner pour être un vrai disque de rap. A choisir, je préfère le débat sur les jeans. Et puis au moins on y trouve de belles formules du genre "I don't wear skinny jeans, cause my balls don't fit" (je traduis: "je ne porte pas de jeans serrés, parce que c'est pas la bonne taille pour mes couilles"). Bien parlé dude!

-Enfin, et toujours rien à voir: la seule voiture ayant des jantes plus propres que les miennes et qu'il m'est donné de voir régulièrement (ça exclu donc les Cadillac Escalades avec chauffeur de N.Y.C.) est garée devant le domicile de deux hommes à qui j'attribue (sans en avoir la preuve irréfutable, pour le coup) le statut de gay. Je note, juste...
















Baggy ou skinny, les jeans, Monica n'en a cure. Ce qui lui importe à elle, c'est que your dick fits.