The Mac Daddy Single Malt Law

Dans la vie, il faut des règles. Sinon l'Homme a vite fait de se laisser corrompre par ses pulsions et ça devient vite le bordel... Enfin, c'est du moins ce qu'on m'a dit.
Alors, les religions -notamment- se sont engouffrées dans cette brèche pour établir toutes sortes d'interdictions débiles. Des états, via des régimes politiques spécifiques, se sont dotés de textes législatifs ayant pour but de réguler les relations entre les individus en excluant de la normalité tout ce qui était perçu comme pouvant causer du tort au "plus grand nombre". Et les instances du rugby ont interdit... euh, les armes sur le terrain. Je crois.

Mais il existe toutes sortes d'autres lois moins connues, et par suite peu respectées, qui pourtant si elles étaient appliquées et soumises à contrôle des autorités aideraient grandement à l'établissement d'une certaine harmonie sociale. Je ne reviendrai pas sur les basiques "ton caddie chez Leclerc tu ne rangeras pas au bout d'une file qui dépasse déjà sur la voie de circulation" ou "ton fils de 4 ou 5 ans, de débile tu ne le traiteras point à la plage" ni, d'ailleurs, ne l'invectiveras en public en des termes tels que "plus ça va, moins je te supporte". Et ne parlons même pas du fameux adage que tout parent devrait émettre le plus souvent possible à l'endroit de sa progéniture masculine -"quand je ne suis pas là, c'est comme d'habitude: pas de putes après 11 heures"- qui, au regard du bon sens et de la sagesse évidente auxquels il fait appel, rend sa méconnaissance publique d'une incongruité confondante.

En revanche je voudrais m'attarder sur une loi ancestrale d'origine écossaise qui semble avoir été dissoute dans une culture occidentale globale s'étant pervertie à mesure que l'on a rajouté des glaçons dans le whisky. Pourtant, il y a quelques siècles dans les Highlands il ne serait venu à l'esprit de personne d'enfreindre cette maxime que j'ai depuis fait mienne: "si la fille que tu convoites est plus jeune que le whisky que tu bois, ton chemin tu passeras". C'est quand même pas compliqué. Alors, certes, le pédophile un peu malin pourra se servir de ça pour assouvir ses fantasmes en arguant que lui boit du Long John 3 ans d'âge, et que du coup il est dans les clous et que tout ça est tout à fait légitime. Bon, ok... Mais sinon, ça marche complétement. Seriously, comment pourrait-on raisonnablement (on y revient toujours) envisager de se faire presser le sucre d'orge par une fille étant née après que le single malt qu'on déguste dans le même temps avec un carré de chocolat (c'est excellent) ait été mis en bouteille? Ce n'est ni plus ni moins que de la bienséance. Et ça n'a pas de prix. Enfin, si quand même: 37,50 euros le Glenfiddich 18 ans d'âge.
















Jeune écossaise ne remplissant pas les critères d'âge, et ayant failli me tromper. A mon corps (à corps) défendant, on lui donnerait nettement plus (sans même parler du bon-dieu, sans confession).