"Like a Kiki, touch for the very first time..."
Je crois que j'ai trop bien réussi. Oui, à force de dire (et parfois de montrer) que je ne croyais que très moyennement aux prédéterminations strictes des individus par leur genre, on a fini par ne plus vraiment m'en attribuer un -de genre-. Et à l'observation de la manière dont la plupart des gens me parlent, notamment lorqu'il s'agit d'évoquer ma vie, je tire la conclusion qu'aux yeux du plus grand nombre je suis un être guère plus sexué qu'un Kiki (l'exemple, bien que pouvant prêter à confusion, n'en demeure pas moins explicite). Pour preuve, même la personne qui il y a encore quelques mois me voyait être l'auteur d'un viol à plus ou moins long terme ("un jour...") semble avoir changé d'état d'esprit au point d'habiter désormais dans le même appartement que moi (appartement dans lequel, au passage, aucune porte ne ferme à clé). Ça pourrait presque finir par être vexant. Et c'est pas à DSK que ça arriverait en tout cas!
Mais que voulez vous, it is what it is. Et puis, au final, reste tout de même à distinguer les causes des conséquences dans tout ça.