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La Planche Qui Grince
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17 mai 2011

Live from Rikers Island: the DSK report

Hier soir, lorsque les "détails" de la plainte contre DSK ont commencé à être connus, un certain nombre de journalistes (sur Canal +) nous ont fait le coup du "non, là, on peut pas vous les dire à cette heure là, franchement... c'est trop dingo". Moi, en entendant ça, vous pensez bien que j'ai imaginé des trucs. Enfin, en réalité pas tant que ça (j'ai pas besoin de ça). Mais bon, en tout cas du coup je m'attendais à des trucs de fou.

Et puis aujourd'hui, je suis aller me renseigner. Histoire de voir quoi. Et là, bah, déception. Presque. Parce que je ne sais pas ce que les sus-cités journalistes s'imaginent être une tentative de viol moyenne (et dans l'absolu), mais ce que je constate c'est que ce qui est reproché à Strauss Kahn relève quand même selon moins du B.A. BA de la tentative de viol. Et le degré inférieur ne consisterait pas en grand chose de plus que de demander à une meuf qui passe par là "tiens excuse moi, tu voudrais pas me sucer la bite par hasard... S'il te plaît".

Ce que je veux dire, c'est que les actes décrit ne sont pas particulièrement pervers par nature. Et ne requièrent en aucun cas qu'on tortille du cul comme une vierge dans une tournante avant de les évoquer.

Les voici d'ailleurs: le procès-verbal indique que selon la victime, l'accusé a "1) fermé la porte de la pièce et empêché cette personne de quitter la pièce ; 2) a touché les seins de cette personne sans son consentement ; 3) a tenté de retirer de force les bas de cette personne et lui a touché la zone du vagin de force ; 4) a forcé la bouche de cette personne à toucher son pénis à deux reprises ; 5) n'a pu commettre ces actes qu'en utilisant sa force physique".

Vous aurez bien compris que je ne cherche aucunement à minimiser les faits ou à établir la "vérité"; ce n'est pas mon boulot (et encore moins ma volonté). Mais je tiens uniquement à rappeler (à des gens qui ne me liront jamais, je sais, ça sert à rien... c'est vous qui prenez du coup) que si tu décides de parler non-stop, pendant des heures et des jours, d'une affaire de viol dans laquelle se trouve être impliqué une personnage public de premier plan, après avoir abordé la question du choc et des répercussions potentielles, à un moment ou un autre tu ne pourras bien évidemment pas faire l'économie de mots tels que "vagin", "seins", "verges"... j'en passe. Et des meilleurs. Parce que c'est ça le fond de l'histoire: that's a dick story.

Sinon, sur le fond: ça craint hein. C'est quand même un truc énorme. Mais pouvait on en attendre moins d'un mec étant connu dans les salons de Washington sous le petit nom de Brakmar OBAMO?

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