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La Planche Qui Grince
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8 mai 2011

Vacciné

Le fait de ne pas être aimé par la personne me reconnaissant le plus grand nombre de caractéristiques et de qualités que moi-même je m'attribue a, parmi tout un tas d'autres, une conséquence très concrète dans ma vie en générale: je ne m'inquiète plus (si tant est que ça me soit déjà vraiment arrivé) de savoir si ce que je dis ou ce je fais peut m'être nuisible dans mes rapports avec le reste du monde (d'une façon très globale). Parce que si quelqu'un qui me trouve super finit de toute façon par ne pas m'aimer, pourquoi est ce que j'irais me soucier de ce que peuvent penser ceux pour qui de toute façon je ne suis rien (ou en tout cas, pas si super)? Présenté comme ça, ça semble imparable... eh eh.

D'autant qu'en aucun cas je ne me sers de ça pour légitimer n'importe quoi. Pour la simple et bonne raison que je ne fais jamais "n'importe quoi". Et ainsi je m'en tiens simplement à me positionner sur des trucs qui me semblent justes. Mais, puisque tout comme le bon sens, ce qui est juste ou pas reste quelque chose de relatif (et oui!), le fait de s'inscrire dans une démarche de justesse (pour ne pas dire de justice) n'est pas suffisant pour être indiscutable. Et donc mon truc, là (je suis celui que je suis, je n'ai rien à perdre ou à gagner... et je peux le prouver), c'est un plus quelque part.
Bien que, je ne le vous cache pas, j'aurais préféré être aimé par celle que me trouve super et être un peu moins serein face à tous les autres.

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