Dirty posted on your wall

Un wall Facebook, si tu tiens à ton intégrité, c'est comme un vrai mur: ça se construit. Paroles d'Israéliens.

Du coup, je suis très exigeant concernant la qualité des publications, chacune d'entre elles donnant qu'on le veuille ou non un certain sens à l'ensemble.
Pour cela, une première condition incontournable: ne pas avoir d'amis tout pourris qui postent des trucs à la con. Au pire, tu peux toujours virer ce qui ne te plaît pas c'est sûr; mais autant agir à la source: pas d'amis à la con (d'autant que je suis intrinsèquement contre la censure).

Ensuite, tout ne dépend plus que de toi: si t'es toi-même un naze, tu ne feras pas longtemps illusion et ta nazitude (nazisme, ça se dit pas si?) transparaîtra très vite au travers de tes "Like" abusifs, de mauvais goût et non-coordonnés, de tes vidéos à chier et de tes "status" sans aucun intérêt. Et très vite le verdict tombera: boring. Évidemment, c'est pas très grave puisque si tu as des amis il est probable qu'ils soient du même genre. Mais en tout cas, moi j'aurais pas envie d'être ton ami... Ce dont te fout certainement, c'est vrai aussi. Mais quand même!

Et de l'autre côté, tu as le wall qui a une personnalité. Qui raconte une histoire. Qui a une thématique (le cannabis, la boucherie sonore, le sexe... pick one). Et qui du coup d'ailleurs peut ne même pas avoir besoin de la moindre protection/sécurisation (cf. le mien, au hasard). A moins que tu aies honte de celui que tu es. Ce qui pour le coup dépasse un peu mon sujet du jour et m'amène à lâchement ignorer l'hypothèse. Et à simplement imaginer (I do my best) que parfois tu peux avoir besoin d'une couverture (genre, dans certains boulots... vous voyez comment je suis conciliant). En effet, par exemple la longueur réelle de ta bite (sujet au demeurant tout à fait respectable) peut se révéler être une information encombrante dans certains domaines professionnels. Et te fermer certaines portes. Ce serait dommage....
Même si, j'y pense, ça peut tout autant t'en ouvrir d'autres (et pas que des portes... beuh).