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La Planche Qui Grince
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7 mars 2011

Days are years

Ne pas voir les gens que tu aimes, c'est nul. C'est même un des trucs les plus nul qui soit quand, comme moi, tu es quelqu'un qui valorise énormément le fait d'aimer des gens (notamment parce qu'ils sont rares). Et surtout quand d'un autre côté tu vois tous les jours d'autres personnes qui ne représentent rien de spécial pour toi (genre, certaines personnes au boulot).
Moi, je ne vois pas (entre autres -"autres" que je ne vois pas assez-) la personne que j'aime le plus (pour la raison contenue dans cet énoncé... life is stupid sometimes). Et une absence de quelques semaines a vite fait de se traduire par des interrogations énormes sur les évolutions dont la personne en question peut être l'objet. Alors que je peux laisser d'autres individus à un moment donné sans me demander le moins du monde comment je les retrouverai plus tard. Mais là, non, j'imagine toutes sortes de trucs. Le temps n'a pas la même portée. Il semble beaucoup plus rempli. 
Je pense que cela est certainement un des meilleurs indicateurs du degré d'affection que l'on a pour quelqu'un. Ça, et le fait de vouloir parler à la personne même quand on n'a rien à dire (surtout quand dans l'absolu on n'est pas du genre à parler pour rien dire).


ps: faire un post au sujet d'un truc pouvant sembler aussi évident, ce n'est pas parler pour rien dire hein. Non, c'est mettre en mots un truc ressenti. Ça n'a rien à voir!

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