The price is right

Quand on n'a pas la possibilité de faire mieux on finit par tenter de tirer du prestige en les sur-valorisant des seuls trucs, souvent assez médiocres, qu'on maîtrise un minimum. Il faut se méfier de cette mécanique. Parce que c'est comme ça que les crétins et les ignorants finissent par être fiers de l'être. Et ce mouvement peut contribuer à tout niveler. Vers le bas, évidemment. C'est pour ça que mon discours sur la culture de l'autre jour, bon, pour moi il est valable, mais si c'est un fidèle de TF1 qui vous le tient c'est pas tout à fait la même chose. Pourtant il pourra vous sortir des références télé qui n'évoqueront rien de plus chez vous que les 320 rappeurs que moi je pourrais vous citer. Le fait de ne pas avoir les mêmes valeurs et de pouvoir reconnaître leur existence et légitimité respectives ne doit pas s'accompagner d'une destruction systématique de toute échelle des proportions et autres outils de mesure.
Et en parlant de valeur, la question classique: doit on rémunérer une personne en fonction de la longueur de ses études, ou bien plutôt en fonction de ce qu'elle fait effectivement? Paye t-on quelqu'un pour ce qu'il vaut, ou pour ce qu'il apporte concrètement? Pour moi la réponse est claire: je n'entends recevoir monétairement que ce que mon travail peut me rapporter. D'une part parce que les études, bah une fois que c'est fini, on passe à autre chose. Et d'autre part parce que personne ne pourrait jamais me payer pour ce que je vaux vraiment. Et c'est à peine une blague.
You're only as good as what you do. Money wise, that is.