Self-medication; on the rocks.

Aussi loin que je puisse remonter, je n'ai pas le souvenir qu'un médicament ait jamais eu le moindre effet sur moi. Mis à part une sale allergie à je ne sais plus trop quoi (dommage) qui m'avait cloué au lit une semaine en plein été 1994. Mais sinon, rien. Ce qui peut en fait facilement s'expliquer par le fait que les médocs en question sont fait pour soigner des humains, ou du moins des métabolismes connus, et moi, bah, vous savez que je suis une sorte de nouvel espèce à moi tout seul. Alors du coup en général je ne me soigne pas et j'attends que ça passe. Ou alors en cas de rhume, comme ces jours ci par exemple, je bois du whisky. Environ à l'heure de l'apéro. Je tiens ça d'un vieux sage irlandais... Je n'ai pas encore réussi à déterminer si ça avait un effet bénéfique ou pas (j'en doute un peu quand même d'un point de vue strictement médical), mais c'est une bonne occasion de se servir un Aberlour (puisqu'on ne peut pas invoquer la soif pour "légitimer" la consommation de ce genre de boisson... à la différence de la bière). Et si ça ne soigne pas, ça a le mérite de réchauffer en cette rude période hivernale.
Tellement rude que Darty ne peut pas me livrer mon sèche-linge aujourd'hui à cause des intempéries. Parce que maintenant c'est nouveau, quand tu vas acheter un truc chez Darty, impossible de partir avec. Pas de stock en magasin, ils te livrent. Génial. L'histoire ne dit pas si ils te livrent aussi ton i-pod si c'est l'achat que tu viens de faire. Ça faisait donc deux ou trois jours que j'attendais pour faire une lessive, histoire d'éviter un séchage "au naturel" de plus dans mon appart (au naturel meaning "qui a une certaine tendance à humidifier l'atmosphère dans tout le logement"). Je sentais un peu mauvais et ça commençait à gratter, mais je m'en accommodais car je voyais l'issue approcher avec le week-end. Mais ce matin j'ai dû me résoudre à faire tourner la machine à laver. Puis à allumer le chauffage plus tôt que d'habitude rien que pour faire sécher le linge. Bon, au passage c'est pas complètement un scandale non plus lorsqu'il neige dehors. Mais je suis un radin du chauffage, a priori. Sans doute parce que par principe c'est de l'argent qui s'envole, littéralement. En revanche je vais peut-être encore m'acheter une paire de chaussures. Car c'est le seul objet qui me relie à la terre et donc à la réalité matérielle. Oui, j'ai véritablement besoin de ces Air Force One... Question d'intégration à la communauté mondiale.
Give me my scotch and my Nikes. And it's on.