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La Planche Qui Grince
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18 juillet 2009

The naked truth

Il faut être honnête, on ne peut pas attendre des autres qu'ils nous suivent alors que nous affinons (et de fait modifions plus ou moins) nous même nos positions chaque jours. Et puis quoi qu'il arrive on nous envisage en général essentiellement au travers de nos constantes et bien moins en prêtant attention aux détails. Détails qui, convenons en, ont pourtant pour chacun d'entre nous au quotidien au moins autant d'importance que les constantes. Mais on ne peut pas être à plusieurs dans une même tête. Donc à un certain point il ne peut rester que nous face à nous-même... Ouais, je me disais aussi.
Bon, sinon j'ai envie de parler de la nudité. Et combien notre société ne cesse de jouer avec. La question que je me pose est la suivante: d'où vient tout ce cinéma autour de la nudité et du sexe? On en montre sans trop en montrer (mais partout), on en rit (beaucoup), on est choqué, on est obsédé... Étonnant quand même. En envisageant l'homme sous sa forme "brute" (à l'état de nature...hrmm), est ce qu'on observerait tous ces phénomènes d'attirance et de mise à distance?  N'a t-on affaire qu'à des vestiges culturels? C'est bizarre quand même.
Premièrement, bon, le corps humain tout le monde sait comment c'est foutu. Donc pas de surprise à ce niveau...un pied peut valoir un pénis dans l'absolu. Deuxièmement: l'acte sexuel. Dans sa fonction de reproduction, pourquoi une espèce en viendrait elle à considérer que cela doit être caché? C'est débile, c'est la survie de l'espèce qui est en jeu. C'est un truc fondamental. Et oui, ça passe par la copulation. Pour l'espèce humaine, c'est aussi vitale que l'alimentation. Mais a t-on déjà vu un film être classé x en raison d'un grand nombre de scènes de repas copieux? Maintenant penchons nous sur la dimension "plaisir" liée à l'acte sexuel. Bah ouais voilà quoi, c'est en effet fortement agréable. Le ski aussi. Quel rapport avec une quelconque idée de bien et de mal (ou si ce n'est mal, du moins à ne pas montrer à tous les publics)? On nous balance régulièrement l'argument "oh, pour un public jeune, être exposé à trop (?) de sexe, c'est une violence". Eh mes cons, le sexe n'y est pour rien là dedans. Tout vient du contexte. C'est sûr que si tu en fais des montagnes dans la mise en garde et la "préservation de l'innocence" (j'utilise la formule avec beaucoup de prudence), il va y avoir une certaine violence à découvrir certaines choses. Et encore, je ne suis même pas certain de ça. C'est juste que c'est de bon ton de dire qu'on est choqué (ça j'en suis sûr).
Sur un sujet pareil, je le dis avant qu'on me fasse la remarque, j'ai perdu d'avance: je m'attaque à bien plus fort que moi. Je le sais. Mais c'est pour ça que je suis là. Par ailleurs les propos que je tiens n'impliquent pas je vais automatiquement me balader à poil dans la rue. Déjà parce que il ne fait pas super chaud par chez moi. Ensuite parce que ce n'est pas forcément très pratique. Et enfin, je ne cherche pas à avoir des emmerdes (pour le coup assurées). Mais j'ai l'esprit super ouvert... Let's go fuck in the woods my friend.

ps: Je fais semblant de ne pas savoir d'où tout ça vient, mais j'ai ma petite idée hein. Encore un coup des religions et de quelques gugus qui ont décrété des trucs il y a des centaines d'années...Bande d'enculés... (ah, merde: insulte typiquement formatée)

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