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La Planche Qui Grince
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23 novembre 2008

T'as un truc qui cloche toi...

A la lecture de ce que j'écris je sais que certaines personnes ont tendances à se dire que j'ai des problèmes. Qu'actuellement je traverserais une phase difficile, ou en tout cas que je ne ferais rien pour simplifier les choses. Tous les jours je donnerais des preuves de cela sur ce blog. Ma volonté de m'exprimer serait même peut être à elle seule la plus grande manifestation de mon désordre psychologique. Des gens qui me côtoient régulièrement depuis des années semblent découvrir des choses à propos de moi dont on a bien l'impression qu'elles les dérangent. Intéressant. Car je remarque que ce type d'opinion vient souvent de personnes qui elles ne disent jamais rien sur elles, qui choisissent de prétendre être "normale" plutôt que de risquer de passer pour un taré (c'est ce qu'elles pensent). Hélas, il faut bien que je le dise, je ne vais pas mieux ou moins bien cette année que l'an passé. Tout ce que je peux dire ne naît pas de mon environnement immédiat et actuel, loin de là. Et pour être totalement franc, la démarche que j'ai entreprise en me mettant à écrire sans trop de barrières a au contraire était rendue possible par l'acquisition d'une certaine plénitude et acceptation de moi même. Je ne suis pas une cocotte minute qui explose, je suis en train de récolter les fruits de décennies de travail inconscient (en partie inconscient seulement, je ne me laissais pas totalement aller non plus). L'époque où j'ai peut être pu sembler plus cool et plus léger n'est pas à renier, mais elle ne représente pas plus le "vrai François qu'on aime bien" que ce que j'ai à offrir aujourd'hui. Comme je l'ai déjà dit je n'ai pas une imagination débordante, ce qui signifie que ce à quoi je pense maintenant m'a probablement traversé l'esprit pendant des années. Du coup, réussir à en faire ce que j'en fais, à savoir écrire des textes articulés et argumentés, est en fait à mettre au crédit d'une lucidité et d'une certaine rigueur intellectuelle maîtrisées, et non à celui d'un pétage de câble incohérent et névrotique. Parler sans entrave n'est une chose crainte que par ceux qui, en disant redouter le qu'en-dira-t-on, n'ont en réalité peur que d'une seule chose: faire face à eux même. Et ceux là sont plus en détresse que moi. My heart bleeds...I'm alive.

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Commentaires
I
yes !!
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