Combien ça va encore nous coûter!?

Il y a toujours des gens qui n'aiment rien. Et ce, d'autant plus (ou moins) qu'ils ont l'impression que ça leur coûte de l'argent. De nouveaux aménagements pour la circulation dans la ville? "J'aime pas les ronds-points." Une grande fête tous les quatre ans sur un site très agréable? "J'aime pas les bateaux." Un tramway? "Ah ne m'en parlait pas!" Moins il se passe de trucs, mieux ils se portent. Je crois qu'on peut les appeler les rabat-joie, les mecs à moitié morts de leur vivant, ceux pour qui le dynamisme est synonyme d'agitation. C'est parmi ces gens que les peurs les plus irrationnelles se développent et qu'on retrouve le plus grand nombre de réactionnaires débiles. Et mon actualité personnelle du moment particulièrement tournée vers le secouage de cocotier et l'aiguisage d'arguments me fait me demander avec encore plus d'acuité comment ce genre d'individu peut trouver le moindre intérêt à la vie. C'est bien en étant confronté aux autres et en exposant ses points de vue dans le système qu'on peut espérer s'épanouir et y trouver des soutiens, et non en entretenant une rancoeur et des crispations vis à vis de tout et de tous et en s'enfermant dans un monde de fantasmes. Et c'est d'ailleurs pour ça que sur ce blog je fais bien attention d'alterner le plus possible critiques et dénonciations avec coups de chapeau et hommages. Car tout résistant se doit de reconnaître la valeur qu'apporte au mouvement quiconque se propose de mettre au défi les forces conservatrices. Down for the cause.