Le panache et la classe: a definition of me
Moi, si je suis dans la rue et que l'envie de péter me vient, je n'hésite pas, je pète. Ça ne me pose aucun problème sur le plan de l'éthique: je paye mes impôts, je fais ce que je veux.
Et si de toute façon les courants d'air parcourant les rues de Brest ont de grandes chances de disperser l'émanation toxique issue de mon fondement avant qu'elle ne soit perçue par qui que ce soit (pour peu qu'en plus ce jour là le vent soit de sud, et que ça sente donc le soja dans toute la ville), c'est plus par mon attitude que je risque de me faire griller. Tout d'abord un ralentissement du rythme de mes pas, puis un changement de démarche (afin de faciliter la libération du gaz, you know...), et enfin et surtout le petit coup d'oeil à droite et à gauche pour vérifier que je ne suis tout de même pas tout juste en train de me faire rattraper par un groupe d'oenologues faisant leur footing...(je vous laisse un instant pour comprendre la blague)... On ne sait jamais.
Parce que certes, je fais ce que je veux, mais dans le même temps je garde toujours à l'esprit la préoccupation d'être le moins nuisible possible vis à vis des autres. Un plaidoyer de plus pour un monde sans religion.
Tout le monde le dit: à Brest, il y a de l'air.