Le choc

Pour l'acharné de la dentition que je suis, la découverte hier dans ma propre bouche (par la dentiste) de plusieurs caries (nécessitant la dévitalisation de deux dents, notamment) a eu sur moi le même genre d'effet psychologique que si un neurologue m'avait annoncé que mon cerveau était comme celui de tout le monde et ne présentait aucun signe d'hypertrophie.

Hmm... Maintenant je comprends ce que peuvent par exemple ressentir les croyants qui, une fois décédés, s'aperçoivent qu'il n'y a rien après la mort. Ou encore ce que ressent un détenu de tradition homophobe (et fraîchement incarcéré) après sa première douche collective, et alors qu'il s'aperçoit que la sodomie, en fait ça a du bon. Pour vous situer un peu mon état d'esprit quoi.