Evil alert: une typologie des méchants

Je vais ici tenter de définir quelques grandes catégories de personnes au(x) pouvoir(s) de nuisance connus et reconnus, et qu'il est donc bon -dans la mesure du possible- de repérer le plus tôt possible afin d'éviter de croiser leur chemin, et idéalement afin de les mettre hors d'état de nuire.

Type 1: le type Nazi.
Porteur d'une idéologie implacable, il tend à imposer par la force et la violence son point de vue sans même chercher à convaincre qui que ce soit qu'il a raison. Il définie des cibles plus ou moins arbitrairement, et fonce dans le tas comme un salaud. Mais un salaud souvent méthodique. Quasiment impossible à raisonner, il ne vous foutra la paix qu'une fois que vous vous serez réfugié très loin aux États-Unis, ou que vous lui aurez fracassé la tête avec un objet lourd et contondant.
On trouve des Nazis en Allemagne, bien sûr, mais aussi parmi les hommes qui battent leur femme par exemple.

Type 2: le type Taliban/inquisiteur.
A la différence du Nazi, celui ci te donne éventuellement l'opportunité de te convertir à son dogme (au besoin après t'avoir coupé la main). Tu seras alors totalement privé de liberté et à la merci de ses humeurs, mais si c'est simplement ta vie que tu cherches à préserver, tu as peut-être moyen de t'en sortir. Sauf si par malchance tu te trouves au milieu d'une de ses opérations marketing de grande envergure qui bien que ponctuelles ne manquent pas de marquer leur temps (cf. le 11 septembre 2011 ou le sac de Béziers en 1209). Par ailleurs, pas facile de s'en débarrasser: 1/ l'armée américaine a montré ses limites et 2/ sa façon d'interprêter à sa sauce quelques uns des plus grands best sellers du monde (Bible, Coran...) rend son implantation potentiellement très profonde dans certaines populations (il faut le dire, à côté Mein Kampf fait pâle figure). Reste donc l'exil lointain (encore), et la diffusion accélérée de l'éducation laïque et scientifique ainsi que celle de la pornographie occidentale.
Le Taliban/inquisiteur s'éclate actuellement en Afghanistan et au Pakistan, mais il y a quelques siècles il parcourait l'Europe, et il tient à peu de choses qu'il ne soit pas plus actif qu'il ne l'est dans certains coins des USA aujourd'hui.

Type 3: le Serial Killer.
Alors lui, bien que très dangereux, a au moins le mérite de souvent faire son truc dans son coin (sa cave, sa camionnette, sa cabane dans le bayou...) sans vouloir mettre à feu et à sang la moitié de la planète. En revanche, pour les malheureux auto-stoppeurs (et de préférence auto-stoppeuses) qui  tombent entre ses mains, l'expérience a de forte chance de se révéler au moins aussi douloureuse que pour les victimes des deux types de déglingos précédemment évoqués. Avec en plus souvent un côté "jeu et imprévisibilité" garantissant un moment de terreur et d'effroi sans pareil. Particulièrement instable d'un point de vue psychologique, face à lui on peut envisager comme tactique de survie la mise en confiance et la diversion. Mais ça reste très risqué. Et puis quoi qu'il arrive, un moment ou un autre il faudra courir vite, très vite. On évitera aussi d'essayer de le tuer soi-même puisque comme on peut le voir dans les films, en général le serial killer ne meurt jamais du premier coup et revient toujours à la charge sur une jambe, avec un bras en moins, avec l'oeil qui pend, whatever...
Le serial killer peut être partout. Oui, même au Relecq-Kerhuon où Francis Heaulme frappa le 14 mai 1989.

Type 4: le "bénéficiaire" de l'arrêt maladie abusif.
C'est un enfoiré de base. Il détourne et pervertit à des fins personnelles purement égoïstes un système par ailleurs tout à fait respectable et parfois très utile. Mais ça il s'en tape. Il n'en a rien à battre. He doesn't give a flying fuck. Le sens de ses actions, les effets qu'elles peuvent avoir sur les autres, qu'est-ce que ça a à voir avec sa responsabilité? Et attention, ce connard a un complice tout à fait propre sur lui: son médecin! Face à cette paire infernale, peu de recours. Si ce n'est le mépris et la stigmatisation. Mais ça ne règle pas le problème, c'est vrai. Ou alors on peut lui refiler une vraie maladie, tenez.
Ce type est particulièrement bien implanté dans un pays comme la France car la couverture maladie y est de bonne qualité (c'est la condition de base). A noter également qu'une part non négligeable de cette bande de raclures se plaint par ailleurs de payer trop d'impôts, of course.

Voilà, je pense que grosso modo on peut faire rentrer tous les méchants de l'Humanité dans ses quatre grandes catégories. Il suffit d'y intégrer divers degrés d'impact sur leur entourage (par exemple, tous les gens de type nazi ne sont pas responsables de la mort de plusieurs millions d'individus).