Université d'été

A l'Université d'été de La Planche Qui Grince qui se déroule en ce moment dans mon salon et dans mon cerveau (et au cours de laquelle on entend donner l'orientation générale du mouvement pour les mois à venir), les grandes questions telles que "Religion, laïcité et argent public", "parentalité, irresponsabilité collective et stérilisation massive", "justice, abolition des prisons et vengeance personnelle" ou encore "extra-terrestres, conquête de l'espace et philosophie écologique" font apparaître une réelle cohésion idéologique au sein du mouvement. Cohésion qui tranche d'ailleurs grandement avec ce qu'il nous est donné d'observer durant les "journées d'été" des autres formations politiques. Mais ici à LPQG, on sent que François CANN a réussi à rassembler largement autour d'un projet fort et se démarquant clairement de l'alternative droite/gauche habituelle.

Les débats s'enchaînent, les idées fusent, les invités -parmi lesquels on a pu voir Beyoncé, Neil deGrasse Tyson, Bill Maher ou encore Jeff Van Gundy- montent à la tribune et sont acclamés avec enthousiasme. Bref, ici flotte un parfum d'unité et de rigueur n'étant pas sans rappeler les grandes heures de l'Union Soviétique et des assemblées générales du Parti Communiste.

Un bémol cependant: les modérés et les rigoristes du courant dirty ne parviennent pas à s'entendre au sujet de Momo. Plus de Momo? Moins de Momo? Est-ce un frein à la croissance? Les Français ne risquent-ils pas d'exprimer un certain ras-le-bol? Et cela ne nous exposerait-il pas alors à des déconvenues majeures lors des prochaines érections? Ne pourrait-on pas imaginer une alternative à Momo? Véronica, Tori, Kathia, Nataly...? D'autres l'ont fait.

Il vient finalement d'être décidé qu'en faisant un effort sur la pédagogie, il sera possible de faire comprendre aux Français la nécessité de la mesure et de les associer à la démarche. Car c'est bien un changement de mentalité qu'il s'agit d'induire.