Talibans, Nazis & Congés maladie

Sur l'échiquier économico-politico-moral, je dois me situer à mi-chemin entre Maurice Taylor et le fraudeur aux allocations (en tout genre) moyen. Car autant je ne considère pas du tout le travail comme une valeur en soi (je préfère de très loin quelqu'un avec une vision mais qui glande que dalle qu'un abruti terre à terre qui bosse comme un taré), autant les mecs absents pour un rien ou qui traînent la patte en espérant que les autres fassent le boulot à leur place, je te leur ferais bouffer leur carte vitale avec plaisir, voire jouissance sadique.

Bref, du coup voilà, c'est bien d'avoir des repères forts et de pouvoir se situer comme ça. On ne remercie jamais les extrémistes pour l'opportunité qu'ils offrent à tous de se déterminer sur les questions les plus prégnantes dans nos sociétés. Il suffit de voir de quelle manière il est fait référence au nazisme dès qu'un "débat" dure et s'envenime un petit peu (la fameuse loi de Godwin). Bah le mec qui "se met" (je sais, je sais...) en congé maladie, ça relève du même mécanisme! C'est un pivot idéologique qui peut servir à tout moment pour tenter de discréditer son contradicteur. Et le taliban, pareil, mais avec la dimension esthétique en plus (quel rapprochement avec l'islamisme radical n'ai je pas entendu à propos de ma barbe?!).

Alors on a beau appeler de nos voeux l'harmonie, la paix et la modération dans les rapports entre les êtres humains sur Terre, il faut bien se dire que sans les barjots intégristes, on finirait par se faire chier à un moment ou un autre. Et surtout, on serait dans l'incapacité de distinguer le bien du mal... Sauf à en faire appel à Dieu, évidemment.

Étonnamment, plutôt qu'alimenter la controverse, certains extrémismes peuvent rapprocher. En effet, Monica a toujours réussi la synthèse entre les tenants de la sodomie dès le premier soir et ceux oeuvrant sans relâche pour la démocratisation du three-way entre amis.