Ebranlé, to say the least
C'est avec stupéfaction que j'ai appris ce matin que des représentants des quatre grandes religions (Catholicisme, Protestantisme, Islam, Judaïsme) siégeaient -en tant que tels (c'est bien ça le problème... sinon, on s'en foutrait)- au Comité Consultatif National d'Ethique! Que l'autorité qu'on leur reconnaît découle d'un truc stupide (la croyance en un dieu tout-puissant à l'origine de tout mais responsable de rien), visiblement, ça ne gène personne au sein de ce comité (ou parmi ceux qui s'y réfèrent pour motiver leurs décisions). Comité à qui sont soumises des questions pour lesquelles mieux vaudraient pourtant -afin de tenter d'y apporter des réponses intelligentes- être en pleine possession de son libre-arbitre et doté du maximum de clairvoyance possible. Ce qui -on en conviendra aisément- ne fait pas parti des qualités premières des gens se disant membres d'une religion ou d'une autre. Au contraire même: par définition ils appréhendent la vie à travers le prisme d'une doctrine donnée (enfin, établie...).
Très clairement, avoir ce type d'individus dans un comité de ce genre a, à peu de choses près, aussi peu de sens que d'embaucher une militante féministe, un membre du Ku Klux Klan et un alter-mondialiste prônant la fin du libéralisme et le retour à la terre en tant que conseillers artistiques pour les clips de rap de Houston.
Bref, je crois que je n'avais pas été choqué comme ça depuis le tsunami au Japon il y a deux ans. Ou le jour où, faute de nouveautés, j'en suis venu à la conclusion -la mort dans l'âme et l'étendard en berne- que Monica avait pris sa retraite. Voire même peut-être depuis le 11 septembre 2001. Comme on me le dit souvent, sometimes, it's just too hard and too big.
A la grande époque, Momo n'était pas la dernière pour donner son avis sur les questions d'éthique. We will never forget...