Winter is coming

Je vais sûrement me faire conspuer, les plus virulents me jetteront probablement des pierres tout en criant "dégage, vilain" (à la mode pakistanaise), et il y a fort à parier que cela compromette sérieusement (du moins, encore plus) mes chances d'intégration parmi les humain(e)s, mais j'ose le dire: vivement l'hiver! -Quoi, vous vous attendiez vraiment à ce que j'annonce la création d'un groupe de réflexion autour de la pensée de Nadine Morano?-

Et c'est l'écoute d'un album (fraîchement reçu dans ma boite aux lettres) d'un groupe -Mogwai- ayant accompagné un certain nombre de mes bains de l'hiver passé (enfin, accompagné le déplacement en voiture jusqu'aux plages) qui m'a immédiatement donné envie de me mettre en slip par 10°C dehors (et 11 dedans) sur une plage ventée. Really, ça n'a pas de prix. Sans compter que quitte à ce qu'il ne fasse pas beau, autant ne pas s'attendre à qui le fasse (beau). I mean, depuis le 1er juin, je me suis baigné une fois: le 1er juin. Depuis, j'attends ce qui devrait ressembler à l'été. Alors qu'entre le 1er décembre et le 19 janvier dernier, j'ai bien dû aller à l'eau cinq fois. Parce que je n'attendais rien côté météo. Un fenêtre de 1h entre deux averses constituée alors une très bonne opportunité de baignade. Alors que l'été, bon, on devient exigeant quoi (j'en veux pour preuve l'indolence bien connue des peuplades venues des pays chauds comparée à la vigueur de nos amis germaniques, par exemple). Bref, vivement qu'on en finisse avec juillet-août, qu'on expédie enfin ce satané voyage en Californie au mois de septembre, et ensuite, tout rentrera dans l'ordre: Paulaner Oktoberfest, fourrure polaire et bains glacés. La vraie vie quoi.

Put your swimsuit on!