Try a little humility

Les religions, on le sait bien, c'est tout pourri. Car non seulement c'est stupide, mais en plus c'est dangereux. Donc chacun peut penser et croire ce qu'il veut, il n'est pour autant en aucune manière en position de demander le moindre traitement de faveur de la part de qui que ce soit (et surtout pas de moi). Ni aucune reconnaissance particulière.

En gros, on s'en tape de ce que ta religion t'interdit ou pas. Si t'as l'intention de t'approcher de moi et de partager mon espace de vie complètement crazy-beliefs free, et bien il va falloir que tu sois prêt à l'appréhender (cet espace) en tant qu'individu indépendant. Tu pourras bien entendu ne pas être d'accord avec tout. Tu pourras ne pas t'y sentir à l'aise. Et tu pourras même le dire. Mais ne compte pas sur moi pour prendre en considération la moindre réticence d'inspiration religieuse. Donc t'as intérêt à trouver d'autres arguments bien plus personnels. Car le corpus idéologique issu des religions, je le rejette en bloc. Complètement. Et sans discuter. Tout simplement parce qu'il a pris forme sur la base de trucs débiles. Et qu'en plus on s'en est servi au fil des siècles pour légitimer toutes sortes de comportements hostiles vis à vis d'autres êtres humains. Et c'est largement suffisant pour lui faire perdre tout crédit. Tu vas me dire, au delà d'une religion, c'est une culture. Ouais, bah moi aussi j'ai une culture. And guess what: ma culture ne m'interdit rien du moment que je ne mets pas en danger la vie de quelqu'un d'autre (valeurs humaines 101). Je parle de ma culture personnelle hein. Avec laquelle je compose (je sais, ça demande un minimum d'esprit critique) dans mes interactions avec les autres.

Par exemple, ma culture personnelle n'en a rien à battre de la nudité. Mais ça ne veut pas dire que je vais absolument chercher à me trimballer à poil partout. Et encore moins que je vais réclamer le droit de le faire. Non, je pourrais être à poil partout, mais je ne le fais pas. Parce que 1/ je pense que les autres ne le veulent pas trop (grave erreur les filles), 2/ ça caille un peu quand même, et surtout 3/ je m'en fous. J'ai pas besoin d'être reconnu publiquement pour ça! Je le sais, ça me suffit. Et puis de toute façon, j'ai trouvé la parade: j'expose quelqu'un d'autre -une professionnelle- à ma place. Et tout le monde est content. Ma culture m'amène à boire des bières et du whisky, à écouter de la musique parfois violente (mais pas que), à regarder des gens copuler comme des salauds, à estimer que le plus souvent la masse se trompe et ne devrait pas avoir force de décision en tant qu'entité; so be it! Je n'ai pas besoin d'associer tout ça en permanence (et en toutes circonstances) à ma personne pour me sentir "respecté" (le mot est lâché). Il se trouve juste que c'est ce que je fais. Et que j'aime ça. Mais je crois pouvoir ressentir l'estime de tout un tas de gens sans avoir besoin qu'ils manifestent une attention démesurée à l'égard de mon sexe, du Knockando, de Roc Marciano, de Momo et de l'Amicale des Anarchistes du Stifellou. Sometimes it happens. Sometimes it just doesn't (bon, pour mon sexe, un peu plus d'attention ce serait tout de même pas mal... allez quoi, bande de mécréants!).

Merde, en fait je suis un mec super humble. J'ai fini par me convaincre moi-même.























Fraternité toujours: comme moi, Monica s'apprêtait à passer la Saint Valentin toute seule. C'est tout naturellement que je lui ai proposé de passer ce soir pour qu'on se soutienne mutuellement.