Retenez moi... ou donnez moi une bière à la place
J'ai (presque) toujours été un modèle de maîtrise de soi et de modération (sauf décision contraire préalable de ma part, ce qui arrive plus souvent qu'on ne le croit). Notamment en matière de consommation alimentaire. Dois je rappeler qu'un jour de février 1987, alors âgé de 9 ans, j'avais décidé de ne manger qu'une chip (oui, je sais, ce mot n'existe qu'au pluriel -chips- puisque personne n'en mange qu'une) à l'apéro dans le but de me réserver pour la raclette qui suivait? Bref, en général, la raison (bien que ne manger qu'une chip n'ait rien de raisonnable, c'est juste débile... mais symbolique dans ma déclaration d'amour envers la raclette) l'emporte.
Pourtant il existe un truc qui se mange qui me rend incontrôlable, ce sont les M&M's. Et plus particulièrement ces jours ci les M&M's au beurre de cacahuète (retour des USA oblige). C'est pas compliqué, une fois que je commence à en manger, seule la fermeture du bocal (je les mets dans un grand bocal en verre) et son transfert dans une autre pièce ou, de manière plus avancée dans le temps, un certain écoeurement peuvent m'arrêter. Parce que déjà, pour apprécier ces trucs là à leur juste valeur (comme les chips d'ailleurs), bon, il faut en ingurgiter au moins une dizaine en deux minutes (ça, les enfants à qui on en donne deux -et pas plus- ne le savent pas). Sinon c'est juste frustrant. C'est un peu comme le sexe tenez (enfin, après, 10 bites on n'est pas obligé non-plus).
Et donc, devant un écran d'ordinateur on a vite fait de se laisser aller (je reparle des M&M's). Surtout quand comme moi un régime pomme-banane ne suffit pas à combler vraiment un début de faim dans l'après-midi (bien qu'il soit suffisant par ailleurs, entre mon gros petit-déj et mon gros repas du soir avec fromage) et que ces saloperies pourraient aller jusqu'à faire renoncer un Somalien à se rendre au salon de la gastronomie.
Mais là c'est bien, je ne peux pas écrire et manger en même temps. Pourtant je sens bien que ces petits enfoirés me font du pied... dans mon dos.