Back to normal/ Blame it on the boogie

Vous pouvez être sûr que le jour où il m'arrivera un truc bien du point de vue relationnel d'ordre intime, ce blog sera définitivement mort. Mais je suis François, et donc à ce niveau les risques sont faibles.
Ainsi, passée une courte période où j'ai bien essayé de voir ce que c'était d'être un mec qui fait des trucs normaux pour créer un contact privilégié avec une autre personne de sexe opposé (et ça a plutôt marché sur le plan "création" pur), me revoilà en terrain connu, totalement maîtrisé et donc propice au fonctionnement habituel de mon cerveau. Ouais, après avoir donné dans la catastrophe de grande ampleur je semble devoir en passer par un plus classique, mais non moins porteur d'un parfum de fatalité, problème de disponibilité pour de nouveau avoir des trucs à dire. Le confort offert par le fait de savoir ce qui m'attend le lendemain j'imagine.
Bon, alors pendant que je n'écrivais pas il s'est trouvé des moments où j'ai été presque content de moi quand même. Sans pour autant trop calculer mes mouvements j'ai vu que ce que je faisais m'était possible. Et surtout j'ai tout de même rencontré quelqu'un de grande qualité (c'est à dire face à qui ma machine à relever les trucs qui ne vont pas n'a pour ainsi dire pas été sollicitée) dans l'absolu. "Dans l'absolu", justement. C'est un peu le problème. Je vois tout dans l'absolu. Sans trop accorder d'importance aux circonstances, à la conjoncture, aux conditions et à la situation (tout ça veut dire la même chose... et alors?!). Mais d'un certain côté je m'en fous. Je préfère être capable de ça plutôt que de m'interdire d'avoir une trop grande considération pour certaines personnes (et en l'occurrence des filles) sous prétexte qu'elles ne sont pas "libres". En plus, comme je l'ai dit, il ne tient qu'à chacun de se considérer libre ou pas dans des cas pareils.
Voilà donc, only in America... Ou comment avoir réussi à s'extraire (un petit peu) d'une histoire quasi décennale (dans l'ensemble) assez incroyable, et en tout cas complètement traumatisante, en allant se confronter à une réalité d'une constance implacable. Bravo. Le prochain qui me dit que si je cherche vraiment je trouverai quelqu'un (déjà, le concept de "chercher", ça ne me plaît pas vous le savez... là j'ai pas cherché), je le tue à coups de chausson et de M&M's au beurre de cacahuète. Non, je déconne... Il ne s'agirait pas de gaspiller des M&M's.
You know what my probelm is? I only like the few really great people that live on this planet.