Politics as usual

Hier je voyais au JT des gens interrogés dans la rue qui étaient incapables de donner correctement les noms des deux candidats à la présidentielle américaine. Première réaction de ma part: oh les débiles! Deuxième réaction: sur ce sujet pourtant je n'ai pas l'impression d'être trop à part et je trouve qu'on en parle pas mal en France (même à La Poste de Plabennec, Finistère). Troisième réaction: relativisons tout de suite, un crétin français vaut bien deux abrutis américains ne se rappelant pas quelle année ont eu lieu les attentats du 11 septembre. Mais ce qu'il est intéressant de noter c'est que malgré ma lucidité auto-présumée sur les masses elles arrivent encore à m'étonner. Ça prouve qu'il me reste encore un peu d'innocence, c'en est presque rassurant concernant ma psychologie. Passons. En dehors de cet anecdotique possible future élection d'un noir à la Maison Blanche (tiens, ça serait intéressant de demander aux gens dans la rue pourquoi il y a des noirs aux États Unis, juste en passant...) l'info majeure aujourd'hui est bien entendu la grossesse de Rachida Dati. Mais bon sang, qui est le père? Et puis elle a 42 ans! Et comment elle va faire pour ses robes de grands couturiers? Je ne vous le cache pas, les interrogations se bousculent. Il y a du reportage de fond en vue et les rédactions sont au taquet. Sinon j'apprends à l'instant que les forces de l'ordre sont en train de confectionner une carte des points chauds à surveiller en priorité. Banlieues sensibles, syndicats, rave parties, universités vous dites vous. Pensez donc! L'effort de surveillance se porte maintenant sur les lieux de résidence des amis du Président où l'ordre doit régner comme partout sur le sol français. Pas de passe-droit sur le territoire de la République. Seuls les dealers de cocaïne ont carte blanche. Back to school.