It's a thin line between skateboard and pedophilia

La limite entre le skateboard et la pédophilie est ténue. Nous les bientôt quarantenaires qui nous mettons (ou remettons) à ce sport le constatons tous les jours: les 3/4 des gens qui le pratiquent ont moins de la moitié de notre âge. Ce qui bien évidemment peut mener à des situations plus ou moins cocasses.

Par exemple, un ami qui était sur un skate-park en présence uniquement d'un petit jeune de 12 ou 13 ans a eu la surprise d'entendre une conversation téléphonique entre le dit petit jeune, et une personne qu'on imagine être sa mère, et qui donnait quelque chose comme ce qui suit:
-la mère: "............" (inaudible)
-le petit jeune: "non non, je ne suis pas seul... Il y a un monsieur aussi " (le "monsieur" en question étant mon ami)
-la mère: "............" (toujours inaudible)
-le petit jeune: "mais non, je ne vais pas me faire violer..."

On en fait des tonnes sur les discriminations et la "stigmatisation" touchant les noirs, les arabes et les Roms, mais je vous le dis, nous les hommes blancs plus ou moins chauves ayant un penchant pour la planche à roulette sommes tout autant regardés de travers avant même que nous ayant eu le temps de tenter le moindre ollie. Et ça, tout le monde s'en fout.

Et ça ne s'arrête d'ailleurs pas là. Même pas besoin de planche à roulette et de pré-adolescents! Samedi, alors que nous raccompagnions -comme six gentlemen- une jeune fille raide-démolie (et à la classe de type "britannique") jusqu'à son hôtel au fond d'une ruelle sombre de Camaret, il a fallu qu'elle nous dise "vous n'allez pas profiter de moins hein?!" ou un truc du genre. Mais enfin! Ça suffit!