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La Planche Qui Grince
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28 février 2013

Quinze minutes pour une cirrhose

Je sais, je sais, la plupart des alcooliques sont dans le déni (au moins au début) et trouvent toutes sortes d'explications pour légitimer leur consommation d'alcool. Mais moi, hier, j'ai eu l'occasion de vraiment (me) prouver que je n'étais pas alcoolique, je vous jure.

Voyez-vous, j'ai pour habitude de tous les jours regarder le JT de Canal Plus à 18h45 avant d'enchainer sur Le Grand Journal ensuite pendant que je mange. Et du coup, quand je bois un coup, en général je commence justement au début du JT. Bière ou whisky, éventuels morceaux de Comté, saucisson sometimes... Bref, petit apéro quoi. Et on va dire que ça arrive très régulièrement. Et hier, alors que j'avais plus ou moins décidé de ne pas boire d'alcool, justement, l'approche de l'heure du JT s'est accompagnée d'un conflit en moi-même entre d'un côté ma décision préalable (basée sur une espèce de raison/ mauvaise conscience pas vraiment formalisée) et une réflexion de type "franchement, qu'est ce que ça va changer à ma santé que je boive ou pas un truc ce soir?" (qui, vraie un jour, ne l'est justement pas sur le long terme). Donc voilà, à 18h45, j'étais tendu. Et il aurait suffit d'un reportage sur l'Allemagne ou l'Ecosse  (peu importe le sujet) pour que je bascule. Mais en fait, ça n'a duré que quelques minutes! Parce que passé 19h, et alors que je ne m'étais rien servi, et bien l'envie s'est d'elle-même dissipée (aidé en cela par la vision au même moment de filles peu ou pas habillées, il est vrai... but that's another story). Et je n'y ai plus pensé jusqu'à ce matin! Ce qui prouve que je suis en réalité bien plus accro au rituel Comté-saucisson-Paulaner/Knockando qu'au produit en lui même. Et c'est vrai quoi, en terme d'ébriété, l'effet d'une bière blonde -même de 50 cl- est quand même assez limité. En revanche, les satisfactions gustatives et intellectuelles sont elles bien réelles.

Après, attention, je ne confond pas ça avec les fameuses soirées whisky-chocolat-Beyoncé qui elles consistent effectivement à se saouler à petit feu (et après le dîner) en mangeant de chocolat noir-éclat caramel-pointe de sel en regardant un concert de Be-Be. Ça, je revendique, pas de problème. Mais mes apéros là, it's nothing. Et puis c'est la faute de Florence Dauchez, elle est tellement mauvaise...

The liks























Monica est traversée par le même genre de sentiments contradictoires concernant ma bite. Et si elle résiste à mes avances les quinze première minutes, elle est tout à fait capable d'attendre l'heure suivante avant de me sauter dessus.

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