It is what it is

Ce qu'il y a de bien avec ce blog, c'est que j'arrive à lui donner une identité sans qu'on puisse vraiment la décrire, et sans suivre le moindre modèle. Et mieux, sans que personne n'essaie jamais (presque) de me dire "tiens, tu devrais faire comme ci ou comme ça". Forcément, puisqu'il ne ressemble à rien et qu'il n'est le fruit que de celui que je suis, il faudrait être sacrément gonflé pour se mettre à vouloir me dire ce que je devrais en faire!

Et j'apprécie d'autant plus ça que dans bien des domaines par ailleurs il est souvent difficile d'éviter les gens qui ont toujours un super conseil à te donner (sans que tu aies rien demandé, et à les entendre, à suivre absolument malgré tout) pour faire... ce que tu as décidé de faire TOI-MÊME un matin en te levant! Tu cours... Des gens te disent comment courir (Il FAUT faire du fractionné!... mais si je veux, bordel). Tu fais du rap... Les (nombreux) orthodoxes du genre dégainent leurs mises en garde sur la pureté de ta démarche (et oui, le rap est plein de conservateurs). Tu organises des gang-bangs... Encore d'autres codes et règles à respecter ("pas plus de cinq mecs pour une fille"... on sait pas d'où ça sort... le fruit d'un esprit pervers, à n'en point douter). Bref, c'est pénible. Where's the magic?

Et donc le blog, mais aussi -c'est vrai- la baignade en hiver , c'est parfait pour ça: it is what the fuck it is. And sometimes, not even what I want it to be!

Monica m'a beaucoup déçu. Elle a voulu m'apprendre à faire un crumble.