Product of myself

J'ai commencé par ne pas me sentir comme les autres. Puis à ne pas penser comme les autres. Puis à ne pas faire comme les autres.
Ensuite, j'en ai parlé, j'y ai réfléchi, et j'ai au bout du compte décidé d'arrêter de voter (entre autres). Parce que je ne voyais pas pourquoi je devrais mettre en commun (avec des gens avec qui je n'ai rien à voir) des décisions qui n'appartiennent qu'à moi.
Arrivé là, commencer à réfléchir à aller vivre en dehors de tout ce que l'humanité a construit depuis le début (notamment en matière de codes divers et variés) me semble ainsi avoir tout son sens. C'est dans la continuité.
Tel n'aurait peut-être pas était le cas si j'avais eu l'opportunité de me construire un espace privilégié dans le monde actuel. Je veux dire, si ma personne avait trouvé une aspérité (par exemple une autre personne) à laquelle se "fixer", ou du moins qui l'aurait amené à se développer différemment... en fonction de. Par exemple, la femme de ma vie ne l'étant que dans ma tête, ça ne marche pas... Mais ça aurait probablement marché en vrai. Mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Je n'ai compté que sur moi.

Alors dit comme ça, et surtout lu comme ça, ça peut paraître dramatique, ou stupide, ou un peu fou. Ou encore, dangereux (ça fait un chouilla manifeste de secte, I know). Parce qu'on peut se dire que j'exagère un peu quoi. Après tout, j'ai un boulot, un appart, une famille (enfin, des parents et frère et soeur), une 1007, 16 whiskys différents. Mais le truc, c'est qu'en plus de tout ça, j'ai un cerveau hyperactif. Et que du coup, en toutes circonstances, celui-ci procède à une analyse des causes et des conséquences légitimes ou illégitimes, naturelles ou artificielles de ce que je suis en train de faire, lire, voir, toucher... Bref, je me vis moi-même. Toujours. Tout le temps. Et vivant ainsi, il me semble bien difficile de ne pas en arriver aux conclusions que je tire aujourd'hui. I'm just that into me.























Monica - comme à son habitude pas très attentive- n'a rien compris à ce que je viens de raconter.

Comments

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Bonne chute. I <3 Monica !!