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La Planche Qui Grince
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24 novembre 2011

Piss symphony

J'ai toujours pris garde de ne jamais utiliser la phrase "on nous prend pour des cons" pour manifester mon mécontentement vis à vis de l'attitude de certains (souvent des gens ayant un minimum de pouvoir) à mon encontre.
Premièrement, parce que je ne vois le rapport entre "nous" et moi.
Et deuxièmement, parce que je ne crois pas que grand monde me prenne pour un con. A vrai dire, je ne conçois même pas qu'on puisse le faire. I'm just not that kind of guy.

Et si je devais me plaindre de quelque chose à propos de la manière dont les autres agissent envers moi, ce n'est ni la "prise pour un con" ni même l'incompréhension de celui que je suis (vous savez, je suis un mec à part, tout ça...) qui me viendrait à l'esprit. Non, si vraiment je devais trouver un truc qui ne me satisfait pas (en dehors du fait de ne pas être aimé par la femme de ma vie, évidemment), ce serait plus le fait qu'on ne m'écoute pas trop. Car effectivement, je peux dire tout et n'importe quoi (et en pensant vraiment ce que je dis ou écris) mais ça ne provoque quasiment pas de réactions. Et pas seulement lorsque je dis des trucs outranciers -mais auxquels je crois vraiment- sur ce blog hein. Non non, ça marche aussi par exemple au boulot. Je dis des trucs qui sont absolument vrais (forcément, puisque je les dis), qui devraient provoquer un mouvement et des décisions... Mais non. Je crois que c'est ce qu'on appelle pisser dans un violon. Bah voilà: ce dont j'ai à me plaindre, c'est de pisser dans un violon de façon un peu trop systématique.
Mais ce faisant, je n'ai donc aucunement l'impression d'être pris pour un con. Ni celle d'être fondamentalement incompris... Parce que quelque part, je sais très bien que ma manière de fonctionner (notamment ma répugnance à essayer de convaincre) n'a quoi qu'il en soit pas vocation à faire comprendre quoi que ce soit à qui que ce soit. I'm just on an other level. Et il va de soi que je ne peux pas m'en plaindre. Toute ma vie est basée là-dessus. Mais merde, tout ça n'interdit à personne d'avoir un peu quelque chose à foutre de ce que je raconte! Quand je vois le foin qu'on fait de la moindre phrase d'Eva Joly c'est jours-ci...

Enfin bon, tout ça n'est quand même pas grand chose par rapport au fait de ne pas être aimé (mais "adoré"..., that's different; you don't fuck) par la femme de ma vie. Mais puisque j'ai été sollicité sur le sujet par -choisissez vos pairs (et il y a le droit de cumuler)-:
-ceux qui pensent être pris pour des cons par Total
-ceux qui pensent être pris pour des cons par l'UMP
-ceux qui pensent être pris pour des cons par leur patron
-ceux qui pensent être pris pour des cons par La Poste
-ceux qui pensent être pris pour des cons par l'Union Européenne
et bien je donne mon point de vue.
Même si tout le monde s'en tape.


Bonus: le week-end dernier à Paris j'ai encore discuté avec une jeune Suédoise. Je n'y peux rien, that's my new thang.

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