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La Planche Qui Grince
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23 septembre 2010

C'était un peu prévisible quand même hein...

Préambule visant à expliquer mon retour: bah, je fais ce que je veux... et puis on m'a forcé.

Bon, alors tout au long de ces pages j'ai très régulièrement abordé le sujet de mon "incapacité" (je ne suis pas certain que ce soit vraiment une incapacité, dans le fond) à avoir une copine (like, girlfriend). Et face à l'accumulation des ratages en tous genres pour des raisons essentiellement sentimentales ou relevant de l'indisponibilité affective de l'autre, sur le plan local, je viens d'engager un processus de mondialisation du problème. De façon à ce que les obstacles auxquels j'aie à faire face soient avant tout d'ordre pratique, et donc moins lourds psychologiquement. Concrètement cela signifie que je préfère de pas pouvoir être avec quelqu'un parce que cela est matériellement impossible (ou du moins très compliqué) plutôt que d'avoir à accepter que quelqu'un qui m'apprécie (oui, quand même) et qui habite à 10 minutes ne ressente pas les choses comme moi. Dans le registre, c'est bon, j'ai fait le tour du sujet.

Donc je m'exporte. J'ai commencé par une actrice (Ellen Page) à qui j'ai toutes les chances de ne jamais parler (quoi que, mon avion a survolé Halifax au retour de New York... j'avais jamais été aussi prêt d'elle, et on aurait pu avoir un accident). Et là j'enchaîne avec une Suédoise (ça fait cliché, mais ça n'en est pas un) rencontrée à New York justement. Avec un certain nombre de premières pour l'occasion: 1ère drague en anglais, 1ère étrangère... En fait, ça ne change pas grand chose tant que tu ne t'attaques pas à une Coréenne ou une Saoudienne je pense. Et puis je crois que pour le coup le feeling pur et simple est encore plus essentiel que d'habitude (enfin, du moins pour moi... hmm). C'est pas mal.

Enfin toujours est il que la Suédoise en question habite à, genre 3000 km de chez moi, et que je comprends rien à ce qu'elle écrit sur son wall sur Facebook (les cons, ils parlent suédois entre eux les Suédois!). Donc bon, ça semble un peu compromis. Ah oui et puis accessoirement elle a un mec. Mais l'intérêt de cette internationalisation du checkage est justement de pouvoir négliger ce genre d'élément puisqu'il n'apparaît pas comme étant la première difficulté à surmonter. D'autant que ça fait un moment que les vikings ne font plus peur à qui que ce soit.

Hur star det till?

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Commentaires
G
Tu t'exportes... J'aime bien l'expression, toute façon de nos jours tout est une question d'ouverture au monde, ou d'esprit ;-)<br /> Curieuse méthode, mais réfléchie, en effet !
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La Planche Qui Grince
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