Make you cry or make you try

Un des principaux écueils à éviter dans un exercice tel que la rédaction d'un blog comme celui ci est celui consistant à "valoriser" ses propres difficultés et problèmes. Car il n'y a rien de plus facile que de se plaindre et de charger les autres ou le destin. Il est tout de même très fréquent de rencontrer des gens qui ne semblent exister qu'au travers des drames, des cris et des pleurs. Face à ça, pour essayer de raisonner ces personnes (enfin, plutôt pour les faire s'interroger sur leur attitude, soyons modeste), il y a (au moins) deux possibilités: d'une part leur faire comprendre que tout le monde a à un moment ou un autre des soucis et que les leurs ne sont pas forcément plus importants, ou d'autre part montrer que se définir par ce qu'on vit et ce qu'on fait de positif est tout aussi "socialisant" que la technique consistant à chercher la pitié des autres. Moi, dans la mesure du possible, je fais en sorte de plus attirer l'attention par ce que je fais que par ce que je subis. Au moins dans un premier temps, où dans des contacts cordiaux qui n'ont pas vocation à être approfondis. Et ce n'est qu'avec les personnes qui semblent être intéressées que je peux peut être plus évoquer les trucs moins joyeux. Ce n'est pas de la pudeur (j'aime pas trop ce concept), mais c'est, encore une fois, que je ne veux pas emmerder le monde et que les questions qui me préoccupent ne parlent de toute façon pas à grand monde (sauf à ceux qui viennent lire ici j'imagine). Et puis surtout je suis vraiment enthousiaste de nature, c'est pas non plus une façade. Et j'ai appris à reconnaître la vibration positive lorsque je suis en train de faire un truc bien. Du coup j'en profite encore plus et je le fais savoir. Do you feel it now? Oh yes...I do.