Let me out!
En revenant de la casse cette après-midi (oui, j'aime me ballader au milieu des carcasses de voitures), je me suis arrêté chez...Ikea! Et puis rien, pas une érection, que dalle. Pourtant on m'avait dit que ça déchirait, qu'on avait envie de tout. Il semble qu'en ce domaine (et dans tant d'autres) mes moeurs diffèrent quelque peu de celles des autres. En fait ma visite a essentiellement consisté à chercher la sortie, ce qui n'est pas une mince affaire. Sans déconner, si tu perds ton gosse là-dedans t'as toutes les chances de le retrouver dans un tonneau de harengs fermentés dix ans plus tard. C'est bien simple, j'ai relâché mon attention deux seconde (en regardant le plan) et j'ai perdu de vue Kévin. Ouh, la trouille. J'étais à deux doigts de lui mettre une baigne à ce petit con. Plus ça va, moins je le...enfin vous savez. Du coup je ne dois pas être loin d'un record de rapidité pour un premier passage dans ce magasin, même en ayant jeté un oeil aux étagères. Je vais bosser un peu le parcours (il y a des raccourcis sur le plan!) et la prochaine fois je pense pouvoir faire nettement mieux. Restera à doubler efficacement les grappes de vieux égarés qui ne savent même pas ce qu'ils sont venus faire là et les familles en promenade. D'ailleurs c'est dommage que ce ne soit pas ouvert le dimanche alors qu'on a des gens qui sont prêt à acheter. Encore un archaïsme à la française. Pourtant la croissance il va bien falloir aller la chercher là où elle se trouve, et il ne faut pas croire que les Chinois vont nous attendre. Vous savez moi je travaille tous les jours, pour chaque français, et c'est dans quatre ans que les citoyens jugeront.....AAAAHHHHH, sors de mon corps Nicolas!!!! Ah je le savais, en allant dans une grande enseigne comme ça je m'exposais aux radiations capitalistiques et consuméristes. Vite, une chronique de Didier Porte en intra-auditif devrait convenir comme exorcisme. De même qu'un bon Bronze Nazareth est essentiel pour se remettre d'un passage en boîte de nuit. Dance in your living room.