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La Planche Qui Grince
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10 avril 2019

Joe-Joe la bafouille

Je suis assez intuitif, et dans le même temps très très peu spontané. Je pense ressentir pas mal les choses dans divers domaines, mais avant d'y apporter une réponse je retournai et reformulerai le problème un nombre incalculable de fois dans mon cerveau. Parce qu'au delà de vouloir apporter une réponse, je veux surtout que ce soit vrai. D'où -d'ailleurs- la fameuse expression "si je le dis, c'est que c'est vrai" qui finira probablement inscrite sur ma pierre tombale. Parce que déjà que je ne sers à rien (comme vous tous... pas de méprise), il ne s'agirait pas en plus que je m'agite en racontant de la merde et soit reconnu pour ça.
Et même quand je dis un truc vrai, au moment de le dire je suis encore en train de reformulé, et donc je bafouille, et donc ça peut ne pas être clair. Alors que c'est VRAI! De l'extérieur ça peut ressembler aux symptomes de la timidité, mais je suis convaincu que ça n'en est pas à proprement parler.


Certains penseront peut-être que parfois je raconte des conneries, mais soyez assurés que ce sont des conneries passées au filtre de mon exigence (remember, je suis un fou-fou rigoureux). Il m'arrive d'ailleurs régulièrement de supprimer des trucs que je viens d'écrire -en espérant que personne n'a eu le temps de les lire- parce que j'estime que c'est faible par rapport à ce dont je suis capable. Mais puisque mon domaine d'expertise n'a rien d'académique, il faut toujours inventer en terme de création -j'ai certes quelques formules- et d'évaluation qui va avec (il n'y a pas de grille préétablie qui faciliterait le tri). Où l'on revient un peu à l'intuition.
Sachant que je n'essaie pas non-plus de "faire comme". Même si parfois il y a des trucs qui ressemblent au Gorafi, il faut qu'il y ait la marque François Cann. C'est en premier lieu important pour moi (j'ai un nombre minuscule d'individus intéressés par ce que je raconte), dans un second mouvement j'ai dans un coin de ma tête le fait de savoir que mon être vivant préféré lira ce que j'écris (et c'est quelqu'un à qui je reconnais la capacité de penser à des trucs auxquels je n'ai pas pensé... et ça me plaît, même si ça m'énerve), et enfin je sais quelles références raisonneront de telle ou telle manière auprès d'untel ou unetelle. Et parfois il y a des surprises! Qui réagit à une blague sur les Nazis alors que lui était plutôt ciblé "NBA", qui applaudit la survenue de ma bite au détour d'un post alors qu'il ou elle faisait plutôt partie de mon lectorat "Laurent Wauquiez & Macarons sensitive" supposé...

Quoi qu'il en soit, les faits sont là: tout en ne me prenant pas au sérieux (et -globalement- en déplorant que l'essentiel de l'humanité le fasse, dont des gens qui ont a priori toutes les qualités pour ne pas le faire), je veux être bon et unique. Et dans ce but sont actionnés tout un tas de systèmes de contrôles internes qui me flinguent ma spontanéité. Alors que je suis une machine à estimer les distances, le temps, le poids, la taille, la réceptivité des gens aux idées à la con...

Je ne peux donc pas dire que je me fous de ce que l'on pense de moi. Même si je peux dire que je sais que ça n'a pas d'importance.

P1010276

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