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La Planche Qui Grince
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14 janvier 2019

La bifle ne fait pas le moine

Lorsque je décide d'écrire quelque chose ayant vocation à être rendu public je prends garde de bien identifier l'état dans lequel je me trouve à ce moment là. On pense ici bien entendu au fait d'avoir bu de l'alcool ou pas, mais il faut également se méfier de l'"état sexuel" dans lequel on est et qui peut conduire à avoir une vision du monde assez différente de celle que l'on a lorsqu'on vient simplement de boire un lait fraise (même avec une touche de whisky). Car lorsque je me trouve stimulé du bas ventre -peu importe comment- à un niveau d'intensité certain, on peut dire au revoir à François La Sagesse, François La Philo, François La Finesse que vous connaissez tous et appréciez tant, et c'est François Le Cochon, François Le Satyre, François Strauss Cann qui entre alors en jeu. Et le récit peut s'en trouver passablement modifié. On est en effet tout de suite moins dans l'appel à la responsabilité individuelle et dans la reconnaissance de l'identité de chacun et nettement plus dans une approche essentiellement bestiale (et déshabillée) des rapports humains.

Eh, l'essentiel c'est d'en être conscient hein. Et ainsi de faire en sorte de libérer cette tension avant de s'attaquer à la rédaction du prochain traité philosophique censé révolutionner le monde de la pensée pour les prochaines 24 heures (oui parce que c'est ça qui m'anime, profondément).

Sait-on d'ailleurs dans quel état était Manu Mac lorsqu'il a rédigé sa lettre aux Français? Indication: on s'autorise à penser dans les milieux autorisés que la version d'origine était titrée "La mettre aux Français"*.

François Strauss CannJ'imagine que la maison de Victor Hugo ça attire certains. Moi, c'est pas la même école. Mais je ne juge pas.

* auteur: David Guegan. En toute transparence.

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