Doomsday

Souvent, bon... enfin, assez souvent, j'imagine ce que je prendrais comme affaires chez moi si je devais évacuer les lieux en urgence pour cause de fin du monde imminente. Ouais, pas juste un incendie dans l'immeuble, parce que là je sais que je sauve avant tout mes CDs (d'ailleurs plus ça ira plus ce sera difficile de tous les sauver... "Le Choix de Dirty" sera un déchirement) et mes enceintes. Mais une bonne vraie grosse catastrophe; du genre météorite vicieuse lancée à pleine vitesse vers notre planète innocente. Parce que ça m'énerve, dans les films, les mecs ils partent en shorts et scandales (et avec leurs bébés en plus, les cons!) à la recherche d'un abris alors qu'on sait très bien que les heures qui vont suivre vont être sportives et rugueuses. Donc moi, puisque j'ai vu les films, je ne ferai pas la même erreur de débutant.
Chaussures de marche, vêtements adaptés aux conditions délicates, voire même difficiles tendant vers le périlleux. Quelques outils. Sacs à dos. PQ. Un peu de nourriture. Préservatifs dans le cas où il faudrait repeupler la Terre ensuite (Je sais, elle n'est pas de moi cette blague. Mais elle est bonne.). What else? Mon VTT. Oui, rien de plus pratique quand il n'y aura plus de carburant. Enfin, bref, tout ce qui permet d'être mobile et qui offre un potentiel d'adaptation (d'"adaptabilité"?-allez, les deux) élevé. Pas une jupe, des talons et un sac à main. Et on abandonne donc aussi  les enfants, les vieux et les handicapés. On est pas là pour faire dans le social, mais pour survivre (C'est pas ce que de nombreuses entreprises ont fait depuis un an? Ah bon, je croyais).
Get your runaway gear and try to save your ass.

ps: rien à voir, mais j'ai beaucoup aimé entendre Dominique de Villepin (hier, au Grand Journal) évoquer ses relations avec Sarkosy lorsqu'ils étaient au gouvernement ensembles. Un taillage de short haute-couture (tout petit, le short), raffiné et implacable. Well done Dom!

Comments

[Charlie Grogne]

Tu as oublié "un petit pot de confiture de mirabelles", parce que quand même, faut pas se priver des bonnes choses, mais en période d'exode massif.